Isaorana anie Andriamanitra, izay manome antsika ny fandresena amin'ny alalan'i Jesosy Kristy Tompontsika. I Kor 15. 57
Isaorana anie Andriamanitra, izay manome antsika ny fandresena                   amin'ny alalan'i Jesosy Kristy Tompontsika.                              I Kor 15. 57

Bientôt, c’est Noël !

 

Les rues, les maisons et les magasins sont déjà illuminés. Des spectacles se préparent. Les listes de cadeaux s’allongent. Actuellement, noël rime avec fêtes et dépenses considérables. Rien qu’en France, quelques milliards d’euros seraient consommés chaque année pour les cadeaux de noël. Ainsi, des gens se posent des questions sur la vraie signification de cette fête. Pour les uns comme pour les autres, Noël est caractérisé par une fête familiale autour d’un repas «spécial» et d’un échange de cadeaux.

 

Mais l’Eglise, que fait-elle pour préparer la fête de Noël et quel message veut-elle en transmettre?

 

L’Eglise tourne ses yeux vers la Lumière du monde, Jésus Christ, et contemple l’amour de Dieu et sa fidélité. La célébration chrétienne de Noël commence d’ailleurs par l’Avent, qui débute le quatrième dimanche avant Noël et qui signifie «la venue de notre Seigneur».

 

  • D’abord, cette venue nous rappelle sa naissance à Bethléem (Luc 2, 1-14). C’est un moment de joie et d’espérance. Le fait de la revivre chaque année nous réconforte et rassure notre foi en l’amour de Dieu pour nous. A Noël, nous célébrons sa venue vers nous pour qu’Il nous ramène vers notre Père (Luc 15, 11-32)
  • Ensuite, sa venue dans la gloire à la fin des temps, la Parousie. Ce sera un évènement de joie et de libération totale. Il nous recevra dans son royaume (I Thes 4, 16-18) et mettra tous ses ennemis à ses pieds (Eph 1, 20-23).
  • Et enfin, sa venue quotidienne dans nos cœurs. C’est encore une preuve d’amour du Christ. Il s’approche de nous à tout moment et veut demeurer en nous, apporter une vie nouvelle (Apoc 3, 20).

 

Par ailleurs, pendant ces quatre dimanches de l’Avent (le 1, le 8, le 15 et le 22 décembre pour cette année), la couleur liturgique est le violet. On le met aussi pendant le carême pour montrer que l’Eglise prend part à la souffrance du Christ. A l’Avent, la couleur violette témoigne du don de soi pour le Seigneur.

 

Luther disait : « Jésus aurait pu naître mille fois à Noël, cela ne sert de rien s'il n'est pas né dans ton cœur ». Par conséquent, à Noël, il devrait y avoir échange de cadeaux entre Dieu et les croyants. Dieu donne son Fils à toute l’humanité. Et les croyants donnent leur cœur à Dieu. « Il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l’ordre du don et qui est universel dans son principe : ils créent, maintiennent et consolident des liens», disait un anthropologue.

 

Ainsi, face à l’image un peu écornée de l’Eglise aujourd’hui, le fait de recevoir ce don de Dieu dans nos cœurs, rend crédible la religion chrétienne : religion qui met en valeur la tolérance, la paix, le respect, la bienveillance et la liberté.

En ce temps de Noël, les chrétiens sont invités à vivre sous cet esprit d’amour. Amour pour Dieu et pour les prochains.

 

MARAN’ATHA ! (Seigneur viens !)

 

Pasteur Naina ANDRIALAMPISON