La FPMA (Eglise Protestante Malgache en France): Eglise issue de la Réforme
A l’occasion de la fête de la réformation, j’aimerais parler d’un mot. C’est le terme « protestant ». Il était déjà dans le dictionnaire français avant la naissance de l’Eglise protestante. Il veut dire « celui qui proteste » ou « celui qui conteste ». Mais le sens du mot utilisé par les Eglises issues de la Réforme ne voit le jour qu’au 31 octobre 1517, jour où Martin Luther a publié ses 95 thèses à Wittenberg en Allemagne. « Protestant », tiré du verbe latin protestare, signifie « celui qui témoigne pour… .» Mais vu le contexte de l’époque, cela signifie « celui qui témoigne pour la liberté ». Que dois-je faire pour mon salut ? Rien ! Est-ce que je peux obtenir le pardon de mes péchés en donnant de l’argent ou en faisant de bonnes oeuvres? Non ! Telles sont les questions brûlantes et les réponses de Luther. « Tout est accompli » par Jésus-Christ. Par sa mort sur la croix et sa résurrection, nous avons le pardon de nos péchés, nous avons le salut. Il n’y a plus rien à ajouter, plus rien à faire. Il suffit de recevoir le Christ. Recevoir veut dire vivre et proclamer cette « Bonne Nouvelle » donnée, vivre et annoncer l’Evangile en paroles et en actes.
Ainsi, pour la FPMA, « être protestant », ne devrait pas vouloir dire « protester tout le temps » (directement ou indirectement), idée qui paralyse la propagation de l’Evangile, mais signifie :
Ainsi, la FPMA est, elle aussi, une Ecclesia semper reformanda – une Eglise toujours à réformer ; elle doit revenir sans cesse à sa source qui n’est autre que la croix du Christ et s’adapter au monde
actuel en restant fidèle à l’Ecriture. La FPMA : son origine et sa fin sont en Christ ! « A Dieu seul la gloire ! »
Pasteur Naina ANDRIALAMPISON